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P.A. Méthot: soirée surchauffée à guichets fermés
P.A. Méthot a fait salle comble le soir du 11 septembre à l’auditorium Montignac.
Non, le titre de son spectacle, Plus gros que nature, ne fait nullement référence à son physique. Mais plutôt au don d’exagération de P.A. Méthot, qui confère à un fait banal des allures d’événements de masse. Une recette gagnante puisque l’auditorium était rempli à pleine capacité le soir du 11 septembre, inaugurant dans une ambiance survoltée la 35e saison du Comité culturel Mégantic.
C’est devant un rocher percé servant à la fois de grand écran et de référence à sa Gaspésie natale que l’humoriste originaire de Chandler a livré deux heures de divertissement à la mêlée. «Vous ne repartirez pas d’ici plus intelligents!», a-t-il avisé à quelques reprises. Certes non. Mais mettre son cerveau sur «pause» fait toujours du bien.
P.A., pour Paul-André («vous êtes déçus hein?», dira le principal intéressé), raconte ses bribes de vie, multipliant les parenthèses, attribuant au public un rôle de confident. Ce mal-au-coeureux (pire que dédaigneux), inquiéteux («lorsque vous partez de chez nous, faut m’appeler pour me dire que vous êtes bien arrivés chez vous») utilise souvent ses parenthèses au profit des différences hommes-femmes, un thème dont la popularité est sans équivoque. À retenir, la face de «chicane de char» propre à la gent féminine. Pour les gars? «Vous ne nous entendrez jamais dire que notre blonde nous prend pour acquis. Premièrement, on ne sait pas ce que ça veut dire… La première fois que j’ai entendu ça, je pensais que la fille parlait d’un Aki, tsé la petite balle…» Bref un humour bon enfant, qui fait tout le charme de l’humoriste de 40 ans.
S’il fait quelques blagues à propos de son poids («275 livres depuis des années»), ce segment n’a rien d’anodin. Même si ce n’était pas le but recherché, son récit a de quoi faire réfléchir. De nombreuses années de dépression dont il s’est libéré grâce à un diagnostic de bipolarité, maladie désormais traitée, lui permettent aujourd’hui de livrer une utile leçon de vie. Au-delà du cliché galvaudé «l’apparence n’a pas d’importance», P.A. Méthot sait aujourd’hui ce que signifie être bien dans sa peau. Pas étonnant que ce joyeux luron à l’accent «intermittent» ait partagé si généreusement son plaisir d’exercer un métier qui le promène en tournée depuis près de deux ans.
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