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La voix de 400 citoyens portée au théâtre
Angèle Séguin, directrice artistique du Théâtre des petites lanternes et auteure de la pièce Comme un grand trou dans le ventre.
Comme un grand trou dans le ventre. Un trou caché bien avant la tragédie mais qui s’est révélé dans les 400 carnets de paroles de la Grande cueillette des mots réalisée par le Théâtre des petites lanternes dans les 20 municipalités de la MRC du Granit. Un trou devenu réceptacle d’émotions. Un millier de pages, voix au chapitre transposées en œuvre théâtrale, présentée à l’auditorium Montignac les vendredis 25 septembre et 2 octobre à 20h et le dimanche 27 septembre à 13h30. Entrée libre.
«J’ai été beaucoup touchée par ce que j’ai lu. La force évocatrice des mots est extrêmement grande», confie Angèle Séguin, qui a assuré la mise en scène et la création de la pièce à partir des carnets de paroles, rédigés de façon anonyme sous le thème des repères. En est avant tout ressortie la perte de repères en question. Environ la moitié des écrits réfèrent à la tragédie.
Mme Séguin a choisi de transposer la parole des citoyens à travers quatre personnages fictifs. «Ce sont des histoires croisées inspirées de l’ensemble des carnets. Les quatre personnages viennent traduire ce que tous les gens ont voulu dire», transmet l’auteure, dont le processus créateur a été constamment guidé par le souci de conserver les mots choisis. «J’ai effectué les liens et apporté quelques nuances mais j’ai fait très peu d’interprétation. C’est un travail d’écriture plus difficile que si j’étais partie de mon imaginaire. Les gens nous ont dit des choses et notre responsabilité est de porter leurs voix. Les comédiens ont travaillé avec un discernement et une générosité incroyable, une grande sensibilité, un peu comme s’ils touchaient à du cristal.»
Comme un grand trou dans le ventre aborde la perte des repères, comment la vie peut se déconstruire. À quel point la tragédie a créé l’opportunité de choisir de nouveaux repères pour se reconstruire. «Pour plusieurs la tragédie a révélé un vide qui était déjà là. Comme si elle était venue nourrir le vivant et imposer des changements. La pièce aborde cette transformation. Évidemment tous ne sont pas à la même place; certains sont encore en grande souffrance.»
Véritable œuvre collective impliquant notamment des choristes de la région, la pièce offre des moments de douceurs, d’apaisement et d’espoir dira Angèle Séguin. «C’est certain qu’il y a des moments très émotifs mais ce n’est pas dramatique dans le sens noir du terme. Il faut toutefois s’attendre à être touché d’une façon ou d’une autre», avise la metteure en scène. À noter que la prestation s’adresse aux 15 ans et plus.
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