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Marie-Paule Royer, la spontanée
Chez Marie-Paule Royer, création et spontanéité vont de pair. L’instant présent lui sert de guide, d’où ses tableaux aux traits dont on devine l’aisance d’exécution. «J’aime me laisser porter quand je peins. Il est très rare que je sache à l’avance ce qui va ressortir de ces moments. Parfois le résultat est très abstrait, d’autres fois il va apparaître quelque chose», confie celle qui expose à la Galerie d’art du CSM jusqu’au 18 juin.
Intitulée «Des plumes et des pinceaux», l’exposition de cette artiste originaire de Lac-Drolet résidant aujourd’hui à Sherbrooke réunit art visuel et écriture, deux passions de Marie-Paule Royer. Ses souvenirs d’enfance sont marqués par des crayons de couleurs sur la table de la cuisine et de dessins, sous le regard d’une mère aimante. Et c’est à l’adolescence que son goût pour l’écriture s’est confirmé, fortement influencé par Yvan Inkel, aujourd’hui décédé, qui enseignait le français à la polyvalente Montignac. «Il avait lu devant toute la classe un poème que j’avais composé dans le cadre d’un examen. J’ai su alors que je pouvais continuer à bousculer les mots dans mes cahiers de notes.»
L’exposition dont le vernissage aura lieu ce samedi 13 mai à 14h comporte une quarantaine d’œuvres, les plus récentes étant des acryliques et aquarelles réalisées sur papier Yuppo. «C’est un papier qui n’absorbe pas l’eau, ce qui permet de produire des effets différents», explique-t-elle. À chacun de ces nouveaux tableaux s’associe un court texte, directement inspiré de l’œuvre produite.
Il y a 15 ans, Marie-Paule exposait pour la première fois à l’extérieur des murs de sa maison, dans le cadre du Printemps des artistes. Elle explore l’aquarelle aux côtés de Réjeanne Théberge, réalise son premier grand format à l’acrylique lors d’un atelier chez Manon Desjardins et rencontre plein d’autres artistes dans le cadre de formations, qui auront aussi à leur façon une influence positive sur son accomplissement artistique.
Également en montre à l’exposition, Les cahiers de Marie, livrets où chaque couverture est une œuvre exclusive et les pages blanches qui suivent une invite à déposer les mots, rendant l’ensemble doublement unique. Ces créations sont aussi pour elle une façon de rendre l’art accessible. On peut d’ailleurs en avoir un aperçu via le site les cahiersdemarie.com.
Pour Marie-Paule, créer c’est aussi guérir, que les blessures viennent de l’âme ou du corps. Chaque fois, son travail de création s’accompagne d’émotion. «Je veux que les gens vivent et découvrent quelque chose en regardant mes toiles. Je ne produis pas un tableau pour décorer un salon. Je souhaite que la personne qui le choisit soit heureuse de le regarder, qu’elle me parle de l’effet que ça lui procure. C’est pour ça que j’aime peindre.»
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