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Transformation du lin, de la plantation au tissage
Jo Cooper et Stéphanie St-Hilaire Lahaie procédant au montage d'un métier à tisser.
Après une pause de quelques années, la Galerie Métissage ouvre à nouveau ses portes. Désireuse de transmettre des savoir-faire ancestraux et d’offrir un lieu de diffusion aux artistes d’ici et d’ailleurs, Jo Cooper a choisi de mettre son local du 6361 Salaberry à la disposition de cette richesse culturelle. Bientôt, elle démarrera un projet d’apprentissage sur la conception de pièces en lin, de la plantation jusqu’au tissage du textile.
C’est d’ici la fin des classes que les semences seront effectuées avec la contribution d’élèves de l’école Notre-Dame-de-Fatima, qui seront de retour à l’automne pour la récolte. Une partie de l’asphalte de l’entrée de la Galerie sera retirée pour «libérer le sol et ajouter de la terre saine», transmet Jo Cooper. Des plantes permettant de fabriquer de la teinture naturelle seront également cultivées.
Le projet éducatif de Mme Cooper, qui s’échelonnera sur une période d’un an, est né de son désir de sensibilisation à la possibilité d’être plus autonome et davantage en harmonie avec la nature grâce aux connaissances de nos ancêtres.
Déjà en place, rouet, dévidoir et ourdissoir serviront à la préparation de la fibre en vue du tissage proprement dit. Une fois la récolte du lin complétée, les élèves prendront part aux différentes étapes de transformation. Le lin sera ainsi séché, chauffé, battu, peigné afin d’être débarrassé de ses résidus (lesquels servent au rembourrage), filé, réuni en balles puis mesuré avant d’être installé sur le métier à tisser. En plus du lin, les écoliers pourront aussi manipuler les fibres naturelles que sont la laine et le chanvre.
Au moment du passage de l’Écho, Jo Cooper s’affairait au montage d’un métier à tisser avec Stéphanie St-Hilaire Lahaie. Également sur place, Monique Stanton filmait cette étape, qui sera intégrée dans une vidéo éducative, où l’ensemble du processus de transformation sera expliqué.
«Cette vidéo permettra à des élèves de partout d’avoir accès à ce savoir-faire. L’idée, c’est de transmettre les points les plus faibles dans la chaine de connaissances. On retrouve encore beaucoup de gens qui tissent mais certaines étapes sont en train de se perdre, concernant la transformation à partir de la graine mais aussi en ce qui a trait au montage du métier à tisser. Dans une communauté, une ou deux personnes vont être en mesure de le faire pour que d’autres puissent venir tisser.»
Le grand public pourrait également avoir accès à une partie de ce savoir-faire dès cet été. Jo Cooper, en contact avec des tisserandes de la région, évoque la possibilité d’offrir des démonstrations à raison de deux après-midi par semaine. À suivre…
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