Nouvelle Vague sur la Promenade Papineau

François Saint-Pierre souhaite offrir un service personnalisé à sa clientèle.

Les histoires tristes reliées à la tragédie ne manquent pas. Par contre, on entend peu parler de l’effet levier de la reconstruction. «Moi j’y vois du positif. Je vois une ville qui se reconstruit et qui repart à neuf; je veux en faire partie à 100%», partage François Saint-Pierre, dont la boutique Nouvelle Vague a ouvert ses portes le 31 juillet.

Souvent décriée, la création des condos commerciaux qui bordent la nouvelle Promenade Papineau représente l’occasion rêvée pour celui qui partage la propriété de sa boutique avec ses parents, Lyne Trépanier et Guy Saint-Pierre. «Lorsque j’ai su que le magasin Bolduc qui allait ouvrir ne tiendrait plus de vêtements pour homme, ça m’a ouvert un créneau. C’est comme si on créait un scénario parfait et qu’on me disait t’as ta place là-dedans», partage le jeune homme de 20 ans.

La création de Nouvelle Vague répond à trois objectifs caressés par ce nouvel entrepreneur: posséder un commerce, œuvrer dans le milieu de la mode et fonder une entreprise familiale. Lac-Mégantic s’avérait un choix incontournable pour celui qui a passé une bonne partie de ses étés au camping Baie-des-Sables. «Mes parents sont originaires d’ici et j’ai rencontré ma copine ici», ajoute-t-il.

François a étudié la mode à Montréal en plus de disposer d’une solide expérience dans le milieu, notamment en boutique et pour le compte de certains magazines.

Pour ce dernier, l’offre de Nouvelle Vague s’avère complémentaire à celle des boutiques Bolduc (chaussures et vêtements pour dames) et du Coin d’Émilia, cette dernière étant destinée à la clientèle enfantine. François Saint-Pierre compte par ailleurs mettre son expérience de styliste au profit de sa clientèle. «Les hommes en général ne veulent pas perdre leur temps en magasinage. Je veux développer un service personnalisé. Par exemple, un client m’appelle une demi-heure à l’avance, ce qui me donne le temps de lui préparer une série de vêtements répondant à ses besoins et de lui présenter les pièces à son arrivée», explique celui qui est en mesure de desservir les hommes de toutes tailles, de 18 ans en montant, que ceux-ci recherchent des vêtements intemporels ou à la fine pointe de la mode, un look chic ou une allure sportive.

Le service de styliste s’ajoutera à celui habituellement offert dans une boutique. «Mais je ne veux pas qu’on soit des vendeurs, je veux qu’on soit des conseillers. Je veux guider les hommes vers des choix judicieux.»