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La décontamination essuie un revers «prévisible»!
C’était écrit dans le ciel de Mégantic! L’appel d’offres par le gouvernement du Québec d’un ouvrage qu’on estimait d’abord à environ 70 millions de dollars, dans sa fourchette de prix la plus économique, LVM le plus bas soumissionnaire qui remporte la mise à 29 millions de dollars, la firme la plus qualifiée, Golder Associés Ltée, qui est sur place depuis les premières heures du drame mais qui est écartée pour une poignée de dollars de différence, le choix des procédés… Plusieurs mois plus tard, le constat est désastreux. En manchette: «Le chantier de décontamination des 560 000 tonnes métriques de terre contaminée tournera au ralenti au cours des prochaines semaines. L’entreprise doit modifier sa façon de faire», dévoile un reportage de TVA, lundi.
Alignés sur le trottoir de bois, les touristes dirigent leur regard vers le trou qui n’en finit plus de se creuser à l’entrée d’un centre-ville fantôme. Des camions chargés de terre souillée quittent la zone rouge, on ne sait plus trop vers où, puisque les rumeurs courent que LVM doit «désinstaller et réinstaller de nouveaux équipements», sur les terrains de décontamination, près de la 161.
La filiale de Dessau se retrouve avec une patate chaude. Le contrat doit être respecté, dit Québec, peu importe les pertes financières que LVM va encourir à essayer de réparer les pots cassés. Sinon… Sinon quoi ?
En Alberta, contrairement au Québec, la nouvelle a causé un choc. «On ne traite pas du pétrole avec de l’eau; c’est pourtant bien connu», confie Marcel Lesieur, un développeur économique qui a accompagné Nelson Environnemental Remediation Ltd dans sa tentative d’obtenir le contrat de la décontamination des sols de Lac-Mégantic. En vain. «NER a une expertise reconnue mondialement, sauf chez nous, au Québec», déplore-t-il.
Pendant que LVM et le ministère du Développement durable et de l’Environnement cherchent tous les deux les moyens de sauver la face, NER est à l’œuvre au Dakota-du-Nord, à l’endroit même où l’on puise le pétrole de schiste qui s’est répandu dans l’environnement de Lac-Mégantic, causant le plus sérieux cas de contamination à s’être produit au Québec.
Et le Ministère persiste à déclarer que la situation est sous contrôle et que «seul un procédé biologique peut faire le travail.»
Ou
(BV)
Dans la zone interdite, on sort encore de la terre souillée.
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