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Encore dans la rue pour revendiquer!
La tête de Philippe Couillard ne passait pas inaperçue dans cette manifestation des employés des secteurs de l’éducation et de la santé, vendredi, en début d’après-midi.
Siigne que les négociations des employés du secteur public avec l’État piétinent, des centaines de syndiqués de l’éducation, de la santé et de la fonction publique en poste à Lac-Mégantic ont pris la rue, jeudi et vendredi dernier, afin de marteler leur message.
Vendredi, malgré la pluie, ils étaient encore nombreux devant l’entrée du centre hospitalier et de la polyvalente Montignac, ainsi que devant les bureaux du ministère des Transports à brandir des pancartes et à scander des slogans, avec l’appui des automobilistes qui klaxonnaient en passant devant le groupe des manifestants.
Les membres de la Centrale des syndicats du Québec en Estrie, oeuvrant à la Commission scolaire des Hauts-Cantons, entendaient ainsi profiter de cette seconde phase des grèves tournantes du Front commun pour rappeler au gouvernement de Philippe Couillard ses obligations à maintenir la qualité de l’éducation.
«La précarité d’une très grande partie des travailleuses et travailleurs du secteur de l’éducation est une situation extrêmement aberrante, estime entre autres Julie Dubois, la présidente du Townships Regional Union Support Staff, qui a parcouru différents sites en Estrie, à Sherbrooke, East Angus et Lac-Mégantic. Alors que le gouvernement répète sans cesse qu’il souhaite assurer et maintenir une plus grande stabilité auprès des élèves, comment peut-il justifier l’instabilité et l’incertitude dans laquelle il plonge ses travailleuses et travailleurs d’année en année? Lorsqu’une technicienne en éducation spécialisée, une enseignante ou une conseillère d’orientation ne connaît sa tâche que la veille de la rentrée scolaire, on n’a pas de mal à imaginer le sentiment d’insécurité qui l’a habitée pendant des semaines, voire des mois. C’est troublant!»
Même préoccupation du côté des travailleuses et travailleurs du soutien scolaire qui, pour la plupart, occupent des postes à temps partiel. Résultat: pour réussir à vivre convenablement, ces personnes doivent souvent cumuler plus d’un emploi et tenter d’arrimer des horaires de travail parfois très contraignants. «Dans les conditions actuelles, qui est intéressé à travailler dans le réseau de l’éducation?», poursuit Julie Dubois.
Sur les lignes de piquetage, un enseignant qui approche l’âge de la retraite déplore que les jeunes, qui arrivent en relève, soient confrontés à des conditions de travail ne permettant pas le plein accomplissement de leur mission. Il reconnaît que c’est surtout pour eux qu’il est prêt à continuer la bataille, avec d’autres jours de grève prévus, cette fois au national, les 1er, 2 et 3 décembre, pour forcer le gouvernement à agir. L’économie locale, rappelle-t-il, dépend en partie des salaires qui sont versés au public. «Toutes les coupures dans le monde de l’éducation ont un impact direct sur l’ensemble des activités commerciales», insiste-t-il.
Le président du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie, Benoît Houle, en rajoute. «Plus d’un enseignant sur deux a un statut précaire, et cette situation est encore plus criante à l’éducation des adultes et en formation professionnelle. Quelles autres professions nécessitant une formation universitaire de quatre ans placent autant de gens dans une telle situation de précarité d’année en année, même après parfois dix ans d’expérience?»
Le mouvement de grève générale de trois jours, prévu pour les 1er, 2 et 3 décembre, vient d’être annulé.
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