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La magie de Noël s’exerce encore!
Après un mois de décembre fort en émotions, le Père Noël est rentré chez lui. (Photo Michel Brochu)
Après un mois de décembre fort en émotions, le Père Noël est rentré chez lui, dans le monde réel, et a coupé sa longue barbe blanche teintée de gris pour l’arrivée de la nouvelle année. Sa tournée auprès de 42 familles de 13 municipalités de la région l’a profondément touché. «Je ne pensais pas qu’il y avait toute cette misère autour de nous. Je rentre chez moi, le ventre plein, et je ne vois pas pourquoi je limonerais pour de simples petites choses!»
Aujourd’hui dépassé la soixantaine, Marcel Pépin a vécu cette époque où à peu près tous les enfants recevaient des bas de Noël couchés près de l’arbre avec, à l’intérieur, une pomme, une orange et une poignée de «peanuts en écales». «C’est ça qu’on recevait et que nos parents avaient quand ils étaient jeunes.»
Celui qui a mis sur pied L’Univers du Père Noël pousse un soupir de satisfaction. «Mission accomplie». Avec l’argent amassé lors d’un brunch des Chevaliers de Colomb, en novembre, et un chèque substantiel du Club Optimiste, Marcel Pépin et son équipe de lutins ont pu acheter et emballer des cadeaux répondant aux attentes des enfants, dont la liste a été préparée par l’équipe du CLSC. Mieux encore, il a offert ses services à l’organisme La Bouée qui lui a confié la mission de distribuer des cadeaux à 23 enfants de neuf familles vivant de la violence, lors d’une activité intime.
«Noël n’a pas le même sens pour tous les enfants. Je ne prétends pas pouvoir régler la pauvreté, mais si chacun fait un petit geste, avec la Guignolée et les paniers de Noël, on peut tous ensemble soulager les gens dans le besoin. C’est le rôle du Père Noël d’apporter une touche magique!»
En sortant de certaines maisons, le Père Noël avait la sensation d’être brisé. «Ce sont des enfants. Et ce n’est pas l’Afrique, ni Haïti, c’est chez nous au Québec. Si j’avais eu beaucoup d’argent je leur aurais tout donné. Mais je voulais surtout que les enfants sur ma liste aient exactement ce qu’ils ont demandé.»
Il a respecté le montant moyen de 40$ par cadeau, presque tous achetés chez les marchands du Carrefour Lac Mégantic, où se trouvait son atelier. Pauline, Marie-Douce, Linda, Bianca, Anne-Josée et Marie-Claude y ont travaillé sans compter les heures. Accueil chaleureux aussi dans d’autres magasins de la ville, où les achats ont été complétés.
À travers sa tournée des plus démunis, Marcel Pépin a accepté une trentaine d’événements privés. Tout un contraste entre le monde de la privation et celui de l’abondance.
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